Journal HARA-KIRI
Hara-Kiri (journal) Genre Presse satirique Date de fondation
Le , à l'histoire riche en publicités radiophoniques provocantes (" Si vous ne pouvez pas l'acheter, volez-le ") et entrecoupée de quelques interdictions. Le magazine est d'abord vendu par colportage sur les trottoirs pour atterrir dans les kiosques à la fin de la même année. Une lettre irritée arrive un jour au courrier des lecteurs, qui dit en substance : " vous êtes bêtes. Et non seulement vous êtes bêtes, mais vous êtes méchants ". Le sous-titre du magazine est immédiatement adopté : " Hara-Kiri, journal bête et méchant ". Dans chaque numéro, le professeur Choron (le siège est au 4 rue Choron) proposera le jeu bête et méchant du mois.
Historique
septembre . février s'esclaffer en citant divers sujets, dont les " pendus de Bagdad ". mai : Le journal change de nom pour devenir L'hebdo Hara-Kiri. Cavanna raconte l'histoire du journal dans toute la deuxième partie de son livre Bête et méchant.
Interdiction de l'hebdo
En novembre . Ce choix de titre faisait référence à un fait divers du ) où 146 personnes moururent. Ce fait divers avait été la semaine précédente rebattu par une presse plus préoccupée de spectacle que d'information. Elle employait unanimement le terme de " bal tragique " repris de façon parodique par Hara-Kiri. Une rumeur veut que le ministre de l'Intérieur de l'époque, , ait alors interdit la parution du journal. Une autre, plus sceptique sur les délais de réaction réels des ministères, veut que la procédure d'interdiction, déjà en cours, ait simplement abouti par coïncidence cette semaine-là. Toujours est-il que ce numéro sera le dernier, sous cette forme tout du moins ...
La relève immédiate
Une semaine plus tard est lancé éditaient alors un mensuel de bandes dessinées nommé Charlie et dont le rédacteur en chef était Wolinski. Or on remarque que : Les premiers numéros de ) sur une page à fond de couleur, comme pour signaler en somme qu'elles sont surajoutées au journal. Le journal tire un parti comique de la situation : " Comme l'avait signalé notre malheureux confrère L'hebdo Hara-Kiri, dont nous déplorons la disparition " " L'Hebdo Hara-Kiri est mort. Lisez , le journal qui profite du malheur des autres " Les rubriques sont rebaptisées de façon à rester parfaitement identifiables. Ainsi " Je ne l'ai pas lu, je ne l'ai pas vu, mais j'en ai entendu causer " devient " Si ce n'est pas vrai, je suis un menteur ". Certaines ne le sont même pas comme " Les lundis de Delfeil de Ton " ou " le petit coin de la culture " du même. L'humour de sont alors si grinçantes que le journal publie en prime toutes celles qui ont été envisagées, toujours irrévérencieuses, souvent très drôles, dans le journal, en petit format. L'arrivée au pouvoir de la gauche en pour cause d'irrégularité des ventes. Ironie du sort : les premiers numéros du journal disaient : " Vous pouvez vous abonner, mais on aimerait mieux pas parce que ça nous oblige à vous l'envoyer ". . Un baroud d'honneur aura pourtant été réalisé au préalable : " Charlie matin ", quotidien qui dès le départ avait été conçu pour ne durer que trois numéros... et provoquer un battage médiatique à sa création comme à son arrêt de parution.
Hara-kiri mensuel
Continuera à paraître jusqu'en . Le journal aura été très innovant, profitant de l'espace de liberté que la troupe avait toujours révé. On peut voir le premier journal avec le cadeau gadget, les premiers détournements photos,... Le titre était la propriété de (le professeur Choron). Celui-ci, se sentant à tort ou à raison trahi par la création du "Charlie-Hebdo" nouvelle manière - qui ne lui proposa pas de poste à sa convenance -, et suivi par Vuillemin, tenta sa propre aventure avec un Hara-Kiri hebdomadaire qui ne durera que quelques semaines. Il vend en fin de compte le titre Hara-Kiri à des acheteurs extérieurs qui conduiront rapidement le magazine à la faillite. Equipe :
Georges Bernier (professeur Choron)